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mercredi 14 octobre 2009
Besoin de mélo
lundi 12 octobre 2009
J'ai besoin d'un camarade (air connu)

J'ai besoin d'un camarade
Sur ma petite bécane
Rien ne vaut un camarade
Sur ma petite bécane
A toute vitesse je roule
En produisant du vent relatif
Sur moi fonce le simoun
C'est du vent objectif.
J'ai besoin d'un camarade
Sur ma petite bécane
J'reconnais un camarade
Sur ma petite bécane
J'appuie sur la pédale
Et voilà que le vent me ravale
J'affronterai le mistral
Son dos me sauvegarde.
J'ai besoin d'un camarade
Sur ma petite bécane
J'ai compté mes camarades
Sur ma petite bécane
Je ne crains plus l'enfer
Du Nord en roulant avec mon frère
Car j'irai au Paradis
Nous sommes solidaires.
J'ai besoin d'un camarade
Sur ma petite bécane
J'connais plus d'un camarade
Sur ma petite bécane
Si je me fais petit
C'est que j'attends que le noroît passe
Je me serre contre lui
A mon tour j'mets le casque.
Miss Yves
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HARLEY DAVIDSON
Serge Gainsbourg
Je n'ai besoin de personne*/ En Harley Davidson /
Je n'reconnais plus personne /
En Harley Davidson/
J'appuie sur le starter:/
Et voici que je quitte la terre/
J'irai peut-être au Paradis /
Mais dans un train d'enfer/
Je n'ai besoin de personne /
En Harley Davidson/
Je ne reconnais plus personne/
En Harley Davidson /
Et si je meurs demain /
C'est que tel était mon destin:
Je tiens bien moins à la vie/
Qu'à mon terrible engin/
Je n'ai besoin de personne/
En Harley Davidson /
Je ne reconnais plus personne/
En Harley Davidson /
Quand je sens en chemin/
Les trépidations de ma machine /
Il me monte des désirs
/Dans le creux de mes reins /
Je n'ai besoin de personne En Harley Davidson :
Je ne reconnais plus personne En Harley Davidson :
Je vais à plus de cent /
Et je me sens à feu et à sang :
Que m'importe de mourir /
Les cheveux dans le vent/
dimanche 11 octobre 2009
Besoin de vélo

samedi 10 octobre 2009
Besoin de vélo
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Zazie, c'est quoi?
Course solitaire/
A deux couper le blizzard /
Ecole d'Eole
Miss Yves
samedi 5 septembre 2009
Clotilde
Forme empruntée par Annie Hupé au poème éponyme d’Apollinaire, la Clotilde se définit par 3 quatrains chacun formé de 3 vers de 7 pieds, suivi d’un vers de 8 pieds.
Le premier vers est composé de 2 substantifs qui commencent par -a- suivi d’une même lettre, et sont reliés par -et- et précédés d’un -l’-
Le premier mot est de 4 syllabes, mais avec un -e muet- au bout, donc il compte pour 3 en faisant la liaison avec le -et-, le second est de 3 syllabes qui comptent toutes.
Rimes croisées avec alternance de rimes féminines et masculines.
Articles
-
Musique de table clotilde - 7 octobre 2008, par Annie Hupé
Clotilde à la frontière d'après Retour de Babel, G Perec
L'atmosphère et l'amphibie
Ont circonscrit le terrain
Où se plante la vigie
Limitant l'accès au horsain .
Si l'on franchit la frontière
Quel air on respirera ?
Si l'on ouvre la barrière
Rien l'on ne reconnaîtra .
On cherche en vain le même angle
aux échoppes, aux panneaux
Emue, notre voix s'étrangle
Même les pains semblent nouveaux .
Miss Yves
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Clotilde
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l'amour et le dédain
Il y vient aussi nos ombres
Que la nuit dissipera
Le soleil qui les rend sombres
Avec elles disparaîtra
Les déités des eaux vives
Laissent couler leur cheveux
Passe il faut que tu poursuives
Cette belle ombre que tu veux
jeudi 3 septembre 2009
Carte postale 3-Annan
Nous avons planté nos piquets dans la région d'Annan.
La poussière rouge du désert imprègne nos vêtements.
Pluie de printemps
Nous avons rencontré un gamin qui lisait son destin en jetant des cailloux. Nous avons fait part à notre guide de notre étonnement .
(miss Yves )
- Écouter (MP3 - 1,5Mo)
En Annan, au jour de la première pluie de printemps, l’enfant qui va avoir dix ans dans l’année tire au hasard une pierre d’argent hors d’un sac de toile.
Sur cette pierre est gravé son devenir d’adulte. Le sort désigne aussi bien son futur métier, l’identité de son compagnon ou de sa compagne, le nombre de ses enfants que la date de sa mort. Certains destins sont heureux et doux, d’autres d’une effrayante banalité, quelques-uns enfin tumultueux et sanglants. Mais aussi terribles soient-ils, tous les citoyens d’Annan s’y conforment à la lettre, sans amertume ni révolte.
Nous avons fait part à notre guide de notre étonnement. Il a souri.
— Subir le plus tragique des destins n’est rien, si l’on se sait innocent de son propre malheur.
mardi 1 septembre 2009
Carte postale 2
vendredi 28 août 2009
Carte postale 1
L'air n'est plus tout à fait le même.
Les pains n'ont plus la même forme qu'à Menton.
Nous avons eu du mal à comprendre les panneaux de signalisation.
C'est vraiment émouvant de passer la frontière
Miss Yves
(La Hague en photo)
Merci à Jean-Claude pour le lien vers le mode d'emploi des cartes postales en couleurs à la manière de G. Perec
vendredi 21 août 2009
Frontière 4
Sélénet
Franchir la frontière
C'est très émouvant
Passée la barrière
L'air est différent
Une autre farine
Fait un autre pain
Signaux et lettrines
Un autre chemin
Miss Yves
(Photo personnelle: Goury)
jeudi 20 août 2009
Frontière (3)
Une fictive finitude sur un quelconque fronton, et flop!S'effondrent nos fondations.
On a beau prendre le frais, ici comme là-bas, on ne frissonne pas de la même façon.Ce ne sont pas forcément les mêmes forêts, les mêmes falaises, les mêmes lignes de faille; on ne freine pas pareil, faute de figures kif kif et si on a une fringale, on a beau farfouiller, on ne trouve pas le même fricot,ce n'est pas la même façon d'accommoder le flanchet ou la fraise, et, sans être Franchouillard, on ne siffle plus ni Frontignan ni Fronsac.
(foto perso: La Hague, Goury)
vendredi 14 août 2009
Frontière


lundi 20 avril 2009
Dix mots pour demain

Ailleurs
Ailleurs, que désirer ?
Ailleurs, que transformer ?
Ailleurs, quel génome
sera compatible ?
Ailleurs, quel capteur
En un clic
permettra la vision
Pérenne
d'un clair de terre ?
Clic !
Si l'on pouvait, d'un simple clic
TRANSFORMER
Guerre en paix,
Génome en germe d'amour
Clair de lune en clair de terre
Grâce aux compatibles capteurs,
Pérennes rêves d'ailleurs,
Vision éphémère...
Pandore ! Quel mauvais tour !
Prométhée croule sous le faix
Reste le verbe DESIRER
S'abat le couvercle: clic !
www.semainelf.culture.fr/
lundi 23 février 2009
la rose est le réséda
La rose est le réséda
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
Tous deux savouraient la Belle
Orange prise à Jaffa
Lequel peignait la tonnelle
Et lequel la pergola
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette tranche d'acacia
Que l'un fît du violoncelle
Et l'autre du pianola
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
Tous les deux étaient rebelles
Au livre au code au coda
Et tous les deux disaient : quelle
Prise! Qui pèle pèlera
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
Quand l'allée est sous la grêle
Fou qui parle d'un cobra
Fou qui confond citronnelle
Avec tranche d'ananas
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
Du haut de la passerelle
La passiflore fana
Par deux fois Et l'un épelle
L 'autre adopte un chihuaha
Papa qui parlait du ciel
Tino qui n'en parlait pas
Sont sur un gazon Lequel
A le plus rustre verglas
Lequel plusieurs tranches pèle
Lequel préfère un dahlia
Une ombelle est une ombelle
Deux escargots un seul plat
Et quand vient l'eau qui ruisselle
Passent vite et patatras
Papa qui parlait du ciel
Tino qui n'en parlait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux n'épela
Et leur sens- hou se craquelle
Même cool heure m'éclata
Tino qui parlait du ciel
Papa qui n'en parlait pas
L'eau coule coule et se mêle
A la comète Nova
Pour qu'à la maison nouvelle
Mûrisse raison Hourra
L'un court et l'autre a deux L
De Calabre ou du Pilat
Et Oskar ou Pastiorelle
Le bougnat ramonera
Dîtes flûte ou pastourelle
Le calembour qui brûla
L'alouette est l'hirondelle
La rose est le réséda
Miss Yves
lundi 2 février 2009
Sextine /Cherbourg
www.oulipo.net/contraintes
Cherbourg
Dérisoire sommet, ta montagne du Roule,
Cherbourg , est ton emblème aussi bien que la pluie,
La tempête et le vent ou le cri des mouettes,
Les travaux de Titan pour construire ta digue
Les plantes des Tropiques croissant dans un parc,
Notre-Dame des Queens ouverte sur la mer .
Paquebots, sous-marins baptisés sur la mer
Titanic à l'assaut de la houle qui roule
-S'affranchir hardiment des limites du parc-
D'un film une chanson qui parle de la pluie
Sur le quai d'une gare ou le quai d'une digue
S'envolent les serments comme planent les mouettes .
J'ai longtemps confondu goélands et mouettes
Lugubre cor de brume en hiver sur la mer
Souvenirs et regrets que seul le temps endigue
Bobines à l'envers le film se déroule
Dans les rais du soleil la chanson de la pluie
Un monument aux morts se dresse au coeur d'un parc.
Napoléon le grand chevauchant face au parc
L'Arsenal arrosant son submersible au Moët
Du ciel visant le port, mines tombant en pluie
La fuite des vedettes: un épisode amer
Résistance allemande sise au Fort du Roule
Américains, anglais dragueront dans la digue
Fluide sous la mer- PLUTO en est prodigue
Au large d'Arromanches se construit un parc
D'une route en lacets on monte au Fort du Roule
Des plumes s'effilochent aux ailes des mouettes
Aux Alliés parviendront des vivres par la mer
Grenouilles homidés ne craignent pas la pluie
J'aime bruine et crachin comme doux noms de pluie
Théâtre à l'Italienne: Digue digue digue
La chaleur du Gulf Stream fait de la mer ma mère
Cariatides de marbre , il s'y glisse la Parque
Musicaux sont le vent et le cri des mouettes
Qui survolent au loin la montagne du Roule
Titanesque prodige une vague s'enroule
Sous la digue se parque et puis retombe en pluie
O chanson de la mer pour moi jamais muette .
Miss Yves
I-1,2,3,4,5,6
II-6,1,5,2,4,3
III-3,6,4,1,2,5
VI-5,3,2,6,1,4
V-4,5,1,3,6,2
VI-2,4, 6,5,3,1
...................................
Envoi:
1,2, 3, en fin de vers , comme si l'on reprenait la strophe 1
4,6, 6, à la césure à l'hémistiche
........................................................................................................

/www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/histoire_de_la_ville/histoire_de_la_ville/histoire_de_cherbourg/default.asp
samedi 24 janvier 2009
Portbail

Acrostiche
On se croyait sur une île
Dans le grenier aux trésors
Il s'y trouvait des merveilles
Le sac, la robe en tussor
Et volaient poussières d'or
Belle absente: A Odile
S'imaginer dans une île,
Encloses en ce lit-bateau
Sous les combles , hors du temps
Rayons dorés sur poussière ,
Damas, bijoux, falbalas.
Double acrostiche
Plage de vacance au bon temps du hula hoop
On chantonnait les airs yéyé de la radio
Rires fous fusant- Des adultes, s'isoler
Tendrement nichées dans le grenier sous le toit,
Bric-à- brac :lit-bateau, bergère, malle, tub,
Admirant notre chic: robe longue et boa,
Images d'autrefois:clip, sautoir et bibi.
La poussière volait dans un rai de soleil .
Miss Yves
www.oulipo.net/contraintes/document19601.html
photograff.blogspot.com/2009/01/port-bail-mare-haute.html