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jeudi 30 janvier 2025

La mer en commun, la mer qui est en moi.

 


La mer qui est en moi, celle de moi enfance

A Cherbourg, je ne peux oublier sa fragrance:

La gare maritime, Titanic en partance, 

Napoléon pointant son index vers la Manche.  


La mer qui est en moi, c'est celle des vacances,

Les bains à marée haute, l'attente à marée basse

Goémon, os de seiche, bois flotté, que de traces!

L'écume qui troublait sa fraîche transparence.


La mer qui est en moi, c'est celle des poètes,

Travailleurs de la mer, la vision du prophète,

Dessins du grand Hugo, la vague qui s'empêtre, 

S'acharnant sur Gilliatt, l'esprit de la tempête.


La mer qui est en moi , la voix de Baudelaire, 

Qui s'enfle et qui reflue et me prend à revers

Phare, fanal brillant au fin fond des Abers

Homme libre toujours tu chériras la mer!


Miss Yves

https://classes.bnf.fr/essentiels/albums/hugo_travailleurs/









lundi 27 janvier 2025

Défi N° 300: lettre de voeux

                                                                     Lilou lance le défi:

Janvier n’est pas encore terminé et nous avons encore jusqu’à la fin d’année pour présenter nos vœux de bonne et heureuse année 2025.

Je vous propose donc, de vous mettre dans la peau du Loup ou de la Grand-Mère du petit Chaperon Rouge, d’écrire un petit texte sur le thème ci-dessous.

                Ce texte sera à publier sur votre blog pour le 27 janvier 2025.

Amusez-vous bien et amusez-nous, j’attends avec impatience de vous lire.



Lettre adressée à La grand-mère du petit chaperon rouge:

 A la ma-mie du petit chap-rond rouge vif du petit c'happe rond rouge sang 

CHAIR madamn' 

J'ai a-pris que vous aviez û une o-paire-à scions du ventr' aprè une indigne-gestion , quel'que chôse ki vous hais resté sur l'est-ô-mât, comm' des pierre dûr à a-vallée.

Hais queue vous aviez été recouz-ûe .

 Sa doigt fair' mâle !

Allor', je vou sou-êtes une bonn' année et sur- toux une bonn' sans -thé  sang t'hais !

(‌Moi j'hais û un axe-i-dents avec un bûche-rond mâle intense -ion-niais , m'hais sa va mieu, mère- scie) 

Bond .

Je suis infir-m-niais à do-mi-cil , hais je peu vous fair' de la ré-hais-du-cass'ion  , de la ki-niais-zi-thé-ra-tant -pis, et ôssi de la gimetonic', ou du pile-hâte pour votr' petit' fiye ki hais bien gentiye et mignonn'à croc-quer.

Mé-y-heur vieux 2025 !

Sign-hais: Jean-Loup I-hais-tue

j'ahh-bite : 13 Rut du Boit

  Sain  Sein gens  -pied- deux - PORCS

Péhesse: 

Je fée ôssi de l'hip-n' ôse si vous voul'hais.


Cette lettre est restée sans réponse, mais des copies en ont été envoyées à la gendarmerie et à des psychiatres.  

Affaire à suivre.



samedi 25 janvier 2025

Un thème, un tableau:tirer les rois (2)

https://lilousoleil.com/2025/01/25/week-end-theme-tableau-tirer-les-rois-2/



https://www.museetahiti.pf/evenements/le-portrait-de-la-reine-pomare-par-sebastien-charles-giraud/

Portrait de la reine Pomaré- Charles Giraud ©MTI
Musée de Tahiti et des Iles.

Le portrait conservé à Tahiti constitue une commande officielle de 1851, à la suite du souhait de la Reine d’en recevoir un à sa propre effigie.[3] 


Charles Giraud (1819-1892) embarque pour Tahiti en 1843, à 23 ans. Sa mission lui est confiée par le Gouverneur Bruat qui sollicita à plusieurs reprises le Ministre de la Marine et des Colonies pour embarquer Giraud vers la « nouvelle colonie » des Marquises.

C’est à Tahiti qu’il séjournera finalement, devenant ainsi, entre 1843 et 1847, le premier artiste-peintre français à vivre si loin et aussi longtemps, témoin privilégié d’une Polynésie que Gauguin jugea déjà perdue à son arrivée, cinquante ans plus tard.

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                  La reine Pomaré IV

Comme sur un portrait de cour  de  Renaissance

Pomaré trône, affirmant sa haute naissance

Faisant fi des représentations exotiques,

Elle se montre en grand personnage historique.


Pour couronne, des fleurs, et un regard hautain.

La blancheur du satin fait ressortir son teint,

Pomaré quatre aimait les soieries de Lyon.

Voit-on pointer les mers du Sud à l'horizon?


Absent, jupitérien, son regard est lointain,

Léger col échancré, pas encor puritain.

Pour sceptre un éventail au détail ambigu

Mais le peintre appointé obtiendra-t-il son dû ?


Ce tableau, un trésor gardé à Tahiti

Se décline autrement, musée du quai Branly.


Miss Yves


Portrait de la reine Pomaré

1852
Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du quai Branly - Jacques Chirac) / Christian Jean

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https://lilousoleil.com/2025/01/25/week-end-theme-tableau-tirer-les-rois-2/


vos liensPeintrescomments
Amande douce
CovixCharles le Brun
FardoiseBenjamin ConstantJ’ai choisi Irène de Byzance
Golondrina63Diego Velasquez
JazzyFrancisco de Goya
JosyLouis de CAULERY.
KImcatSuzanne Herbert
PulsatillaFranz Xavier Wagenschön
Marie SylviePhil RICHARDS 
Martine tortue François Clouet
MireilleJan Miense Molenaer 
Monica BreitzEdouard Manet
ZazaÉlisabeth Vigée Le Brun
Poésie de François

https://zazarambette.fr/le-week-end-un-theme-un-tableau-25-janvier-2025/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=zaza-rambette-le-retour-%20le%2025%20Janvier%202025


Le portrait conservé à Tahiti constitue une commande officielle de 1851, à la suite du souhait de la Reine d’en recevoir un à sa propre effigie.[3] Le gouvernement français chargea donc Giraud de le réaliser, à l’huile et de grandeur nature. Il semble qu’un litige ait eu lieu au moment du paiement des 800 Frs facturés par l’artiste, finalement revus à la baisse pour un montant de 600 Frs.

On y voit la Reine représentée de face, assise et accoudée sur un support recouvert d’une étoffe rayée dont les reflets satinés font échos à ceux de sa tenue. Cette astuce visuelle ajoute à sa prestance et équilibre la composition. La souveraine est aussi visuellement soutenue par les troncs et feuilles de bananiers qui la replacent dans un contexte insulaire et en deviennent presque un emblème. Le tableau s’ouvre sur le côté arrière droit avec un paysage qui, de prime abord, ne semble pas particulièrement local bien que certains y voient « les formes imprécises d’une île, la mer ».[4]

Ce cadre et cette posture évoquent ainsi les traditions de portraits d’apparat européens en vogue dès la Renaissance. La Reine est figurée en majesté, de face, grave, hiératique, dans une image qui la détache des mythes et du portrait littéraire exotiques.[5] Elle devient ainsi un personnage historique grâce à un costume occidental et à une sévérité « toute jupitérienne ».[6]

Pomare était connue pour revêtir « des robes confectionnées avec les plus belles étoffes de Lyon » lors des cérémonies publiques.[7] Sa tenue satin ivoire à manches demi-courtes possède un col relativement ouvert et une légère collerette plate qui entoure ses épaules. Les fronces du vêtement se rejoignent par un nœud en ruban central. Aux doigts de sa main droite, des anneaux précieux offrent un rappel de la brillance de l’étoffe. Cette dernière révèle une pièce en tissu plus fin, peut-être une longue tunique sous-jacente.[8] Quoiqu’il en soit, Giraud semble avoir offert une attention particulière au détail historique puisque les cols des robes missionnaires, ornés d’une collerette dans les années 1820, s’ouvrent largement dans les années 1840, avant de se refermer jusqu’au cou vingt ans plus tard.[9]

Malgré sa tenue européenne, la souveraine souvent surnommée « Victoria des Mers du Sud »,[10] conserve certains emblèmes tropicaux. Elle est ici représentée avec une complexion plutôt réaliste. Giraud est en effet l’un des rares à utiliser alors des ocres relativement foncés pour rendre son teint,[11] en opposition à la tendance à un rendu plus pâle dans les représentations de Polynésiens et Polynésiennes.

Pomare porte une couronne végétale – bien qu’elle évoque plutôt des roses, d’ailleurs décrites plus tard comme artificielles par sa belle-fille Marau,[12] des fleurs d’hibiscus en pendant d’oreilles et un éventail de plumes. Ce dernier illustre toute l’ambivalence de ce portrait, au chevauchement des deux sociétés, l’une « traditionnelle », l’autre européenne.[13] Car si l’éventail est bien un attribut polynésien de prestige (voir le magnifique exemplaire présenté dans l’exposition Tupuna transit au Musée de Tahiti et des Îles), il semble ici confectionné en plumes blanches particulièrement fournies – d’autruche peut-être – et comporte, en son centre, un médaillon combinant orfèvrerie et glyptique. La légende aurait fait voyager cet éventail jusque dans les collections du British Museum, après avoir été offert par Pomare à la Reine Victoria.[14] Malheureusement, il ne semble pas en rester de traces aujourd’hui.


samedi 18 janvier 2025

"Tirer les rois" (défi du samedi)

 https://entretoilesetpapiers.eklablog.com/2025/01/un-theme-un-tableau-tirer-les-rois.html


Nous venons de souhaiter l’épiphanie autour de la galette, et ce n’est pas encore terminé, tout le mois de janvier peut y être consacré. Au delà des polémiques sur la signification de cette tradition, je voulais simplement proposer de rechercher des représentations de rois et de reines au cours des siècles et partout dans le monde, histoire de trouver des tenues tout autant chatoyantes et luxueuses, qu’elles peuvent parfois friser le ridicule. Oui, oui, on a le droit de se moquer un peu.

Si vous préférez parler de la galette... Mais courage pour trouver des tableaux qui en parlent !

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                        J'ai choisi, pour nous moquer un peu, cette estampe satirique:

"LE GÂTEAU DES ROIS /Tiré au Congrès de Vienne en 1815. 

Mon commentaire :

Au congrès de Vienne
Pour qui sera la fève?
A la Prusse ou au Royaume-Uni ?
Au roi de Rome? Au roi de Naples?
On discute à cor et à cri.

Mais qui donc se tient sous la nappe?
Admirez cette belle table
Où s'étale la carte mondiale:
Un tsar, deux empereurs,  dont un,  bientôt déchu
Et son fils, roitelet non advenu.

A qui l'honneur?
Un tsar, un prince et un raton laveur.
Qui emportera la galette?
Le Congrès tourne  au bal musette.
Et la France, la France, dans tout ça ?
Dindon de la farce, elle sera...

Mais 
Coup de Jarnac sous la nappe
D' où Talleyrand, avec talent
Va bientôt sortir du chapeau
Le numéro dix-huit, comme au loto!
Bravo!
Quelle maestria!

Et tant pis si les peuples en restent chocolat!

Miss Yves







Auteur(s)
Anonyme, editeur
Autre titre :
1815 : Les alliés à Paris, les souverains. (Titre de la série)
Date de production
Vers 1815
Datation en siècle
Type(s) d'objet(s)
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 30.9 cm
  • Largeur : 45.5 cm
Dimensions - Montage:
  • Hauteur : 35 cm
  • Largeur : 50 cm
Description

Oeuvre fixée sur un montage

Marques, inscriptions, poinçons
Lettre - En bas au centre, à l'encre noire : "LE GÂTEAU DES ROIS /Tiré au Congrès de Vienne en 1815. / A Paris, chez tous les Marchands de Nouveautes."
Marque du musée - En bas à droite, tampon à l'encre rouge : "VILLE / DE / PARIS" (Lugt suppl. 2012c).
Description iconographique

De gauche à droite : l'empereur d'Autriche (François Ier), le roi de Prusse (Fréderic-Guillaume III), le tsar de Russie (Alexandre Ier), le prince régent du Royaume-Uni (le futur Georges IV), le roi de Naples1, Napoléon Ier et son fils le roi de Rome2. 

Sous la table, Talleyrand, tenant un portrait de Louis XVIII.

Numéro d’inventaire
G.27511

IIIF Manifest:


Le congrès de Vienne est une conférence de représentants des grandes puissances européennes qui a eu lieu à Vienne du  au . Les pays vainqueurs de Napoléon 1er  ainsi que les autres États européens se réunissent pour rédiger et signer les conditions de la paix, et donc déterminer les frontières et tenter d'établir un nouvel ordre pacifique. 

Le congrès de Vienne permet également la discussion sur la libre circulation navale, l'abolition de la traite négrière (et non pas de l'esclavage  qui persiste cependant), et la mise en avant de la neutralité de la Suisse et de la neutralité de la Savoie.

(...)

Finalement, en consacrant les principes de légitimité de restauration monarchique au mépris du droit des nationalités, les hommes deVienne, à l'instar de l'Autrichien Metternich jettent les bases des révoltes libérales qui, en 1848, secoueront l'Europe entière lors duPrintemps des Peuples.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_de_Vienne


vendredi 17 janvier 2025

La mer en commun (3)

Emportée par la vague, j'ai continué le thème de la mer, en attendant de traiter le nouveau thème:
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 https://collections.musees-normandie.fr/recherche

  Coucher de soleil à marée basse


Photo 1 : Coucher de soleil à marée basse
Photo 1Objet dans le domaine public. © Le Meur Pierre-Yves - Tous droits réservés: Coucher de soleil à marée basse
Objet dans le domaine public. © Le Meur Pierre-Yves - Tous droits réservés dans le domaine public. © Le Meur Pierre-Yves - Tous droits réservés
(Description technique sous la deuxième photo)

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Sur l'estuaire de la Seine


Du musée de Saint-Lô il est l'une des gloires;

Du style impressionniste il annonce l'histoire;

Son titre? Coucher de soleil à marée basse

Par Eugène Boudin, c'est une oeuvre très classe.


Les deux-tiers de la toile-Ah! Quel effet grandiose

Sont consacrés au ciel où dans un halo rose

Le soleil qui se couche inonde de ses feux

La plage, pour un tiers où passent des pêqueux 


A pied, fines silhouettes longeant de grands pieux

Servant à accrocher leurs filets-des guideaux-

Tandis qu'à l'horizon bleuté vont des bateaux.


Tableau minimaliste et tendant vers l'abstrait.

L'impression colorée, n'est-ce pas le sujet?

Ouvrant ainsi la voie à l'oeuvre de Monet.


Miss Yves



Description
Ce tableau présente une composition et une répartition des plans récurrentes chez Boudin avec une étude de ciel occupant les 2/3 supérieurs de la toile et la mer et la plage dans le tiers inférieur.
Dans le contre-jour du soleil couchant, plusieurs silhouettes de bateaux se détachent sur l'horizon tandis que des pêcheurs à pieds et des barques sont visibles sur la plage.
Lieu(x) représenté(s)
Normandie
La Seine (fleuve)
Précisions sur les lieux
Après recherches auprès des archives municipales du Havre (2016) il semble que la plage représentée ne soit pas celle du Havre qui n'avait pas cet aspect dans les années 1880. En effet, la pêche côtière à l'aide de perches de "guideaux" (pieux enfoncés dans le sable pour fixer les filets) a été abandonnée au Havre dans les années 1850 mais était encore pratiquée à la fin du siècle sur les côtes bas-normandes. Cette toile représenterait donc plutôt l'estuaire de la Seine, entre Honfleur et Villerville.

jeudi 16 janvier 2025

Retour vers Noël (Défi)


https://zazarambette.fr/lettre-au-pere-noel-2024-the-winner/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=zaza-rambette-le-retour-%20le%2004%20Janvier%202025

IA (Intelligence Artificielle) - maison - santé - ensemble - esprit - étoile - bêtise - âme - pirouette - désolation - bocal - réel - lumière - Joseph - coeur - polyphonie - enguirlander

Ma participation 

Lettre n°3 


Cher Père Noël

Je ne t'écris pas sous l'influence de l'IA, mais selon l'esprit de Noël, avec

mon simple esprit, ou mon esprit simple  et naïf, tel le ravi de la crèche

accompagné de Joseph -et tant pis si j'écris des bêtises:

Est-ce croire au Père Noël que demander la lumière

pour éclairer le cœur des hommes et anéantir la guerre

que chacun rentre à la maison, réfugiés, exilés, tant d'âmes en peine

qui errent en quête d'une bonne étoile .

Mais aussi que chacun possède une maison , pas un assemblage de toiles

pas un piètre abri en carton, non un toit réel fait par un vrai maçon,

qui résiste au typhon et qui ne sombre pas dans la désolation

Une maison mais suis-je sotte , elle n'entrerait pas dans ta hotte

juste bonne à contenir un bocal pour mon poisson rouge

rouge comme ta houppelande.

Tandis que tu vas descendre sur terre, sur terre moi il me faut y

redescendre car tu n'es pas un magicien encore moins un nécromancien.

Alors que tous ensemble entonnent  la chanson de Tino,  eh oui c'est la

tradition,  polyphonies corses en harmonie.

Sous le sapin enguirlandé s'aligneront en rangs d'oignons les petits

souliers, 

les mignons chaussons pour recevoir par milliers des joujoux.


Et je conclurai cette lettre énonçant des souhaits un peu fous par

une pirouette très chouette tout en buvant à ta santé un bon grog

pour te réchauffer.

Miss Yves


L'important, c'était de participer!