https://lilousoleil.com/2025/02/13/week-end-theme-tableau-le-theme-de-fevrier-2/
paysage d’hiver
le temps passe si vite que j’ai omis de vous envoyer le thème pour cette dernière quinzaine.
Alors je ne vais pas être originale encore une fois mais le paysage hivernal me semble approprié.
Si possible évitez les « Monet » qui sont assez récurrents dans ce domaine mais il y en tant chez les peintres russes notamment.
A tout bientôt
................................................................................................................................................;
Paul Signac (1803-1935) Neige, Boulevard de Clichy, Paris. 1886
H/T- 48, 1 X65 cm
Musée de Minneapolis
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Paul_Signac_-_Snow,_Boulevard_de_Clichy,_Paris_-
Biographie, de 1863 à 1886, date de cette toile
Paul Signac est né à Paris en 1863 au sein d’une famille aisée de commerçants selliers. Il commença à peindre à l’âge de 16 ans suite à l’exposition impressionniste où il fit la découverte des œuvres de Gustave Caillebotte (1848-1894), Mary Cassatt (1844-1926), Edgar Degas (1834-1917), Claude Monet (1840-1926) ou encore Camille Pissarro (1830-1903). À la même époque, il fit l’acquisition d’une œuvre de Paul Cézanne (1839-1906) malgré les critiques de ses amis.`
Le père de Signac mourut en 1880. La même année, le jeune homme interrompit ses études — malgré la volonté de sa mère de faire de son fils un architecte — afin de se consacrer pleinement à la peinture. Deux ans plus tard, Signac fit la rencontre de Berthe Roblès, une cousine éloignée de Pissarro, qu’il épousera dix ans plus tard.
À partir de 1882, Paul Signac fréquenta l’atelier du peintre Emile Blin (1825-1897) situé à Montmartre où il fit la rencontre du père Tanguy. Ce dernier, marchand de couleurs, eut un rôle essentiel dans le développement de l’impressionnisme en étant l’un des premiers à collectionner leurs tableaux en échange de matériel.
En 1884 eut lieu le premier Salon des Artistes Indépendants auquel Signac participa en exposant Le Soleil au pont d’Austerlitz et L’Hirondelle au Pont-Royal. Cet évènement avait pour ambition de réunir des œuvres des artistes refusés par le Salon officiel. Sans jury ni récompense, ce salon permettait aux artistes de bénéficier d’une totale liberté d’expression. Paul Signac présida le Salon des Indépendants à partir de 1908, et ce, durant 25 ans. Le peintre en fit un véritable creuset de l’art français moderne, si bien que tous les principaux représentants des mouvements à venir (fauve, futuriste, abstrait) y prirent leur essor.
Les peintres en marge du Salon officiel participèrent à cette exposition de 1884 : Charles Angrand (1854-1926), Henri-Edmond Cross (1856-1910), Odilon Redon (1840-1916) notamment. Mais surtout, cette exposition de 1884 fut l’occasion pour Paul Signac de faire la rencontre déterminante de Georges Seurat. L’amitié des deux peintres fut capitale pour l’évolution de son art.À cette époque, le jeune artiste commença à peindre en plein air à Port-en-Bessin ainsi qu’à Asnières, son lieu de résidence.
Les œuvres de jeunesse de Paul Signac sont marquées par l’influence des impressionnistes Claude Monet et Armand Guillaumin (1841-1927).
Aux côtés de Georges Seurat, Paul Signac renonça à sa touche impressionniste et développa sa technique divisionniste sur la base des travaux du chimiste Eugène Chevreul (1786-1889). Cette technique consista en une juxtaposition de petites touches de couleurs pures sur la toile, lesquelles, par effet d’optique, se recomposent sur la rétine. Les deux peintres travaillèrent à Asnières sur l’Ile de la Jatte. Camille Pissarro, le plus ancien des impressionnistes, adopta durant un temps l’esthétique développée par Seurat et Signac.
Sur l’invitation de Pissarro, Signac exposa ses premières toiles divisionnistes Les Modistes et Les gazomètres en 1886 à l’occasion de la huitième exposition impressionniste. À cette occasion, le critique d’art Félix Fénéon (1861-1944) — fervent défenseur du divisionnisme — requalifia la technique picturale de « néo-impressionnisme ».
(...)
........................................................................................................................
vos liens | Peintres | comments |
---|---|---|
Amande douce | Fransisco Goya | merci d’y avoir penser |
Covix | ||
Fardoise | Caspar David Friedrich | |
Golondrina63 | Jean-Baptiste Armand Guillaumin | J’adore ! |
Jazzy | Edmond Louyot | |
Joëlle | ||
Josy | Jan Van Goyen | belle découverte. |
KImcat | Naffy | toujours les chats ! |
Pulsatilla | Charles François Daubigny | |
Marie des vignes | Eugèn Spiro | la lecture |
Marie Sylvie | Françoise PINTON PLATEN | j’adore ce genre de paysage |
Martine tortue | Hokusai | |
Mireille | ||
Miss Yves | ||
Monica Breitz | August Piepenhagen | |
Zaza | Henri Fantin-Latour | la lecture |
C'est superbe ce paysage d'hiver d'une rue parisienne
RépondreSupprimerEt ton poème est très beau
Bisous du samedi Miss Yves et bon WE
Excellent choix avec cette toile de Paul Signac , nous plongeons directement dans cette atmosphère cotonneuse d'un Paris enneigé. Un pointillisme qui metsi bien en valeur ces flocons de neige .
RépondreSupprimerBravo pour ce poème qui décrit si bien lartiste et le tableau .
Bonne soirée
Merci!
RépondreSupprimerBon W E à toi aussi
Le bleu domine dans cette belle toile qui exprime bien le froid parisien.
RépondreSupprimeroui, on s’y croirait…
Supprimermiss Yves
La touche pointillisme donne bien l'impression d'une pluie de flocons..
RépondreSupprimerTrès bon choix.douce soirée.
Oui, la technique convient bien au sujet.
Supprimermiss yves
Neige sur la capitale
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce tableau tourbillonnant
Merci d'être passée sur ma page hier
Bon dimanche
Rose
Merci!
RépondreSupprimerA vous aussi!
J'aime la manière dont les impressionnistes ont vu les couleurs de la neige, leurs paysages ne sont jamais tristes.
RépondreSupprimerDouceur et chaleur …
SupprimerBonne semaine
miss yves
L'activité humaine et la neige se partagent équitablement ce tableau plein de vie et de lumière : une vision joyeuse de l'hiver à Paris .Aucun des personnages n'est accompagné mais il ne vient pas à l'idée que cela veuille exprimer la solitude de chacun , la lumière étant réchauffée par les ocres .
RépondreSupprimerBonne soirée
Un paysage urbain « à hauteur d’homme « en somme.
RépondreSupprimerBonne semaine !
Miss yves
la neige en ville...belle toile on imagine la neige dans le ciel !
RépondreSupprimer