C’est surtout le soir que j 'exerce le plus volontiers mon savoir-faire .Malheureusement, mes tableaux , issus d'un atelier imaginaire, sans l'aide d'une équipe de tâcherons, ne durent généralement pas plus de quelques minutes, quelquefois même quelques secondes. En termes de radio-activité, leurs « périodes » sont celles d'un coup de foudre. Faute de pouvoir les protéger, tout se défait avec rapidité, comme les dessins de la pluie sur une vitre, et des chefs-d’œuvre uniques se mettent à couler comme des camemberts. Le plus souvent, découragé,voilà que je me désintéresse de ces créations trop liquides et je pense à autre chose. D’autres fois, je m’accroche, vis-à vis du défi que je me suis lancé, je m’efforce de les remanier et j’utilise les débris d’un tableau en pleine déliquescence pour en fabriquer hâtivement un autre qui aura d'autant plus de cachet , mais qui ne durera d’ailleurs pas plus longtemps. C'est le bouquet!
Intéressants ces deux textes! Y a t'il un rapport avec son métier personnel? Chimiste ou autre??
RépondreSupprimerThérèse, (1)je n'en ai pas la moindre idée...J'y voyais plutôt le climat de catastrophe ressenti à Dora.
RépondreSupprimer(Le texte 2 est ma réécriture, bien sûr)