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mercredi 7 mars 2007
l'horreur du devenir
L'horreur du devenir
L'horreur du devenir était dans une pierre
Je l'ai perdue, jetée , demain chassant hier
Pour me voir marabout près d'un sage berbère .
L'air tournoyant sentait le soleil et la mer
Nombreux folios citaient un oracle en exergue
Et j'entendais les pas des chameaux vers les ergs ,
Se mêler aux bris sourds des murets de torchis ...
Combien de fois, ainsi , Annan ocre et déserte
Me vit-elle , au milieu des sables roux, debout
Fixer, les yeux baissés, la pierre rebondir
De tes sacs annoncer qui va jouir ou périr ?
Ah ! Je ne prédirai jamais dans mon pays !
N'est-il pas la douleur des lithiases subies ,
Dans la langueur, la pluie, toute l'incandescence ?
Et qui donc a jamais guéri de sa malchance ?
Pastiche de "L'odeur de mon pays ", Lucie Delarue-Mardrus
Cil rude, ardu, use larme
sur un thème connu d'Hervé Le Tellier
Photo: carte postale Yvon, retouchée
J'ai eu moins de remords à transposer la Normandie de Lucie Delarue-Mardrus dans l'orient désertique et improbable d'hervé le Tellier, après avoir lu sur le site:
www.remydegourmont.org
une analyse de Jean de Gourmont sur cette poétesse :
"Partir, fuir...Toute sa poésie sera l'expression de ce désir de fuite et de conquête,de cette recherche d'une terre d'élection où ses rêves ancestraux puissent se fixer et fleurir"
Lucie Delarue-Mardrus est l'auteur d'originaux poèmes échiquéens, cités sur:
www.mjae.com/delarue-mardushtml
http://6juin.omaha.free
Une idée pour une contrainte oulipienne ?
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