J'ai choisi:La méridienne, ou la sieste,de Van Gogh
Groot Zundert (Pays-Bas) 1853 - Auvers-sur-Oise, Val-d'Oise (95) (France) 1890 Titre(s) La Méridienne, autre titre : La Sieste.Date: entre 1889 et 1890 [Peint à Saint-Rémy de décembre 1889 à janvier 1890, d'après un bois gravé de Jacques-Adrien Lavieille reproduisant l'une des "Quatre heures de la journée" dessinées par J.-F. Millet.]
"C'est plutôt traduire dans une autre langue, celle des couleurs, les impressions de clair-obscur en blanc et noir".
Van Gogh a copié à de nombreuses reprises des oeuvres de Millet qu'il considérait comme "un peintre plus moderne que Manet".
Numéro d'inventaire: RF 1952 17Description:huile sur toile RF 1952 17.Dimensions:H. 73 ; L. 91 cm avec cadre H. 91,5 ; L. 118 ; EP. 15cmH. 73 ; L. 91 cm avec cadre H. 91,5 ; L. 118 ; EP. 15 cm
A propos du rapport qu'entretenait Dufy avec la musique, lien ici
Extrait:
"« Dufy était ardemment attaché à la musique (il passa la dernière soirée de sa vie à écouter un disque d’un opéra de Wagner) et l’un de ses sujets favoris était l’orchestre. Il était attiré par le mouvement agité de l’orchestre, ses motifs de forme et de son, qu’il traduisit superbement par des lignes vibrantes. »
A.Werner, in Raoul Dufy, cat. exp., Galerie Daniel Malingue, Paris, 1987.
Né au sein d’une famille de musiciens - le père de Raoul Dufy, Léon Marius, comptable de formation, était également organiste et dirigeait les maitrises des églises Notre-Dame et Saint-Joseph du Havre, et ses deux frères, Léon et Gaston étaient également d’excellents musiciens – Dufy s’immergea très tôt dans le monde de la musique et aborda dès 1902 ce thème qu’il revisitera à la fin de sa vie avec frénésie, entre 1941 et 1946. La musique lie Dufy à des souvenirs personnels, quand l’artiste dû vendre au début de sa carrière à contrecœur, un instrument de musique appartenant à son père pour faire face à des difficultés financières. Il regretta en réalité profondément cette vente et l’exprimera a posteriori par la récurrence de motifs, visible dans les natures mortes au violon, Hommage à Bach, celles au piano Hommage à Claude Debussy, et bien sûr dans sa série des orchestres.
Mon commentaire:
Musique à la campagne, la fête du dimanche.
Fond mi-parti vert- or. Bon enfant , cette l’ambiance:
À gauche, nuées d’orage, Beethoven en puissance!
À droite un arc-en -ciel, allegro en croissance,
Debussy et l’enfance!
Pittoresque , le kiosque , au centre de l’image,
De la nuit et du jour y trace le partage .
Musiciens tous groupés qu’à grand peine on distingue
Instruments, partitions dans un joyeux bastringue
Les badauds tout autour, côté cour côté cœur
Certains lisent , papotent ou chantonnent en chœur
De grands airs de Mahler.
Deux amants sur un banc stylisé: clef de sol,
A l’écart de la foule rêvent de barcarole.
Kiosque provient du turc : Turquerie de Mozart .
En italien, chiosco : Verdi et ses fanfares.
Tons de printemps, d’été: deux des « quatre saisons »,
René Quillivic est né le 13 mai 1879 dans une famille modeste de Plouhinec. Il se prépare à exercer le métier de menuisier-charpentier et effectue le tour de France des Compagnons du Devoir pendant lequel il apprend le français. Ayant bénéficié d’une bourse du Conseil Général du Finistère, il s’oriente vers la sculpture et part se former à l’école des Beaux-Arts de Paris.
En 1905, René Quillivic paye le voyage de Paris à deux sonneurs bigoudens qui serviront de modèle au monument. Malgré les recherches menées pour l’association Histoire et Patrimoine, aucune preuve irréfutable de l’identité de ces personnes n’a été trouvée.
En 1907, le plâtre est présenté au salon annuel de l’Exposition des Beaux-Arts de Paris où il obtient la médaille d’or et permet au sculpteur d’obtenir une bourse de 4000 francs.
En 1908, grâce à la vente d’un champ hérité de sa mère, René Quillivic réalise la statue en bronze qui sera exposée et primée cette même année. Le monument ne trouve cependant pas d’acquéreur, l’art breton ne faisant plus recette…
Jusqu’en janvier 1937, le monument reste donc la propriété de René Quillivic, nommé officier de la Légion d’honneur le 28 janvier 1926, qui ne parvient pas à le vendre. Il sera déposé pendant quelque temps à la faïencerie Henriot de Quimper.
Suite à une demande de Georges Le Bail au ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts Jean Zay, l’œuvre est finalement achetée par l’état pour 40 000 francs.
Le monument est « mis en dépôt » à Plozévet, dans les dépendances de la mairie,
en attendant que le socle soit construit sous la surveillance du sculpteur lui-même.
Il est érigé devant la mairie de l’époque, route d’Audierne. ``
Inauguration en grande pompe, en présence du ministre Jean Zay, le 22 août 1937.